Nuit Blanche
du 9/01 au 11/01
Alors Nouadhibou Choum ?
Voila un train qui vaut le détour et où les aléas de la SNCF te paraisse bien dérisoire... (pour Steph et Tom à tester)
Voyage au rythme des soubresaut répétitifs du train, de ces freinages intempestifs, des chiottes chaotiques, des fauteuils non molletonnés, du sable qui t'encombre les narines...
Mais aussi, le désert à perte de vue, non loin du Maroc et au coeur de l'éclectisme de la population mauritanienne. Sarahouis, sénégalais, maures noires, maures blancs et touristes se côtoient dans les wagons réservés pour les voyageurs de 1ère classe. Les 2nd eux, se gèlent les boubous dans les wagons de marchandises où le vent s'engouffre par tout les trous.
Et comme nous on est dans le vent et un peu radin sur les bords ! On a testé le pelage de miche ! Non à bord du train mais dans le 4x4 qui nous a emmenés de Choum (gare d'arrivée) à Atar (ville principale de l'Adrar).
A l'arrivée à Choum, sous les coup de 2 heure du matin, attendent une cohue de 4x4 pour faire la liaison à Atar. Tu as le choix entre la place au chaud pour 2500 UM et à l'arrière, en pleine air, pour 1500 UM (350 UM = 1euro). A 1000 UM près, nous avons opté pour un périple de 3 heures à la belle étoile, un enfer !!! A 100 km/h dans le désert, ça caille!
Alors un conseil pour les futurs voyageurs : soit votre polaire est efficace, soit vous vous rendez compte que 1000 UM représente seulement 3 euros et que ce n'est pas trop onéreux pour terminer une bonne nuit heureux!
Mais la nuit n'est pas encore fini...
A Atar, 6 heure, le chauffeur nous laisse sur un parking désert, sans lumière. Apparemment, l'auberge se trouve loin et nous devons attendre une heure pour les taxis. Mais comme nous sommes frigorifiés, poussiéreux et que l'appel du lit se fait ressentir, nous décidons de trouver l'auberge par nos propres moyens.
A trois, car nous sommes en compagnie d'un nouveau copain rencontrer dans le train, Ryan, nous arpentons les ruelles dans l'espoir de trouver enfin le repos. Bien qu'à cette heure ci, la rue est animée de silhouette qui nous indiquent les bonnes directions, impossible de mettre la main dessus. Heureusement, une âme généreuse voyant nos visages déconfits, nous emmène chez des amis à lui.
Il est 7h30, nous dormons....Enfin!
Le lendemain, la reprise est difficile, mais Yousseff et Eli Cheick, nos chers hôtes, nous proposent de passer la journée chez eux et nous requinquent par de bons repas.Nous passons un agréable moment avec eux, avant de nous plonger encore plus dans le sable vers Chinguetti.........